Activité(s)
Ecrivain
Genre(s)
Poésie, théâtre
Littérature
Biographie :
Né à Perpignan en 1943, Pierre Bosc a longtemps vécu à Montpellier où il a débuté dans la presse écrite et à Radio Monte-Carlo. En 1969, il entre à la station régionale de l’ORTF devenue France 3 Sud. Pendant une douzaine d’années, il présentera les actualités régionales et réalisera de nombreux reportages, en particulier dans les domaines culturel et rural. Parallèlement à sa carrière de journaliste, Pierre Bosc devient écrivain à la suite d’une rencontre avec Albertine Sarrazin. La jeune romancière prématurément disparue lui inspirera son premier livre, "Albertine mon amie", document de référence cité par les auteurs de thèses ou biographies consacrées à l’auteur de "L’Astragale" et "La Cavale". En 1977, sa première œuvre de fiction, "Juan ou la fin de l’exil", trois fois rééditée, est sélectionnée pour le prix du meilleur scénario original au Festival du Livre de Nice. Abordant tous les genres, Pierre Bosc a publié une douzaine de livres : romans comme "Malaïgue" (éd. Denoël), ouvrages d’actualité comme "Le vin de la colère" (éd. Galilée) qui a obtenu un retentissement au-delà du Midi viticole, recueils de nouvelles, histoire locale, etc. De retour à Perpignan, Pierre Bosc a été chargé d’organiser les échanges avec la télévision de Gérone et d’élaborer les premiers magazines en langue catalane diffusés sur les régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées. En décembre 1994, il est nommé rédacteur en chef de France 3 Roussillon qui diffuse dès lors une édition locale. Lauréat du Prix du journalisme agricole et du Prix littéraire des Méridionaux de Paris, Pierre Bosc consacre sa retraite au vélo, à l’écriture et au journalisme sur Internet.
Bibliographie non exhaustive :
Mémoires pour servir l’histoire du Rouergue, éd. Lacour-Ollé, 2015 (essai). Canet-en-Roussillon, 1390-1980, éd. Les Amis du Vieux Canet, 2009 (document). La Croisière des illusions, éd. Trabucaire, 2001 (nouvelles). Le sanglier de Grandréal, éd. Encre Bleue, 1998, rééd. Trabucaire, 2002, (roman). Un petit vélo dans la tête, éd. Trabucaire, 1997 (document). Jaloux gardien des ombres, éd. Chiendent, 1983 (roman). Malaïgue ou l’Etang de feu, éd. Denoël, 1980, rééd. Publications de l’Olivier, 2001 (roman). Prix des Méridionaux de Paris. Les Notables en question ou des hommes pour la région, éd. Presses du Languedoc, 1977 (document). Juan ou la Fin de l’exil, éd. L’Atelier du Gué, 1976, rééd. Encre bleue, 1998 (roman). Le Vin de la colère, éd. Galilée, 1976, 2015 (document politique). Albertine mon amie, éd. Vision sur les Arts, 1970 (roman).
Extrait :
« Le livre, c’est une invention aussi indispensable que la roue, le marteau ou la cuiller », rappelle Umberto Eco. Aussi indispensable que paraît inéluctable l’essor du livre électronique. Certes celui-ci ne remplacera jamais celui-là, quand bien même toute la littérature depuis ses origines, toutes les encyclopédies, toutes les bibliothèques, tout le savoir du monde pourrait tenir dans un objet aussi pratique et léger qu’un téléphone portable. Mais il ne servirait à rien de se voiler la face : avec les progrès de la numérisation, une véritable révolution culturelle est en train de se jouer. Des auteurs à succès comme Dan Brown, Marc Levy et leurs éditeurs l’ont bien compris, qui ont publié leurs nouveaux romans simultanément dans les deux versions. Ils ont ouvert une voie dans laquelle d’autres moins connus ne tarderont pas à s’engouffrer. Nouveau concept éditorial, réponse à la crise, conquête de nouvelles parts de marché, appel à un public plus jeune et plus branché que le lectorat traditionnel…, on n’a pas fini de gloser sur les enjeux économiques de la chose. Moi qui suis d’une génération incurablement fidèle au support papier, qui ne saurai envisager de télécharger tout Flaubert ou tout Giono sur un e-book, je n’éprouve aucune prévention à l’égard de ce formidable outil de diffusion de la pensée et de l’imaginaire. La numérisation présente au moins trois avantages. Un, elle peut contribuer à préserver la forêt amazonienne. Deux, en les exposant sur la Toile, elle peut donner une seconde chance de trouver des lecteurs à des manuscrits refusés ou à de grands textes oubliés. Trois, en permettant de moduler les tirages, elle peut faire reculer le spectre du pilon, cette mort humiliante des livres imprimés, et leur conférer ainsi une sorte d’éternité informatique.
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