LES AUTRICES ET AUTEURS LAURÉATS D'UNE BOURSE DE RÉSIDENCE EN 2024

Découvrez ici les portraits des 15 autrices et auteurs lauréats d'une bourse de résidence en 2024 : Mohamed Abdallah, Roger Assaf, Sara Bourre, Hugo Boris, Alice Carré, Camille Cornu, Laure Catherin, Rémi Checchetto, Ghislaine Herbéra, Salomé Kiner, Catherine Pont-Humbert, Adèle Rosenfeld, Anuradha Roy, Milène Tournier et Anne Baraou.

Mohamed Abdallah, en résidence aux Avocats du Diable

© Les Avocats du diable 

Né en 1997 à Paris, Mohamed Abdallah passe son enfance à Tlemcen, baignant dans les récits de son entourage quant à une époque pas si lointaine où la culture française était encore présente dans l'Algérie indépendante, s'y épanouissait sous les auspices du socialisme progressiste. Parallèlement, l'actualité internationale rythme sa vie, lui permet de se forger ses propres convictions et il s'intéresse à la fois aux courants politiques et culturels qui traversent la France. À l'âge de 14 ans, il commence à écrire par à-coups, essayant de confronter l'actualité et l'Histoire, posant les bases de son oeuvre à venir. À l'âge de tout juste 18 ans, il publie son premier roman, hymne à l'amitié et à la tolérance. Son troisième titre, Le vent a dit son nom (Ed. APIC, Alger, 2021), est couronné en Algérie par le Grand prix Assia Djebar et au Mali par le Prix continental Ahmed Baba. Il sortira en France au Diable vauvert en août 2024. 

 

Pour sa résidence aux Avocats du Diable, il s'est donné comme cap de travailler à un nouveau projet sans doute amené à s’étendre sur plusieurs ouvrages, et dont les ambitions sont multiples : capturer une partie du réel algérien contemporain, des questions se posant à ses classes intellectuelles ; mettre en scène le parcours d’enseignants, d’historiens, de journalistes, de philosophes, d’artistes aux prises avec une société qui les ignore, qu’ils tentent de comprendre ; montrer le monde, colossal, vaste par millions, des guichetiers dans les différentes gares du pays, des étudiants livrés à leur sort, donc à la précarité, des jeunes femmes aspirées par un marché du travail friand de nouvelles recrues bon marché à qui l’on peut faire miroiter les joies d’une égalité moderne, des chômeurs menaçant de grossir les rangs d’un lumpenprolétariat aux allures d’éléphant dans un magasin à la porcelaine ternie, en somme toute une Algérie aux visages protéiformes…

Roger Assaf, en résidence au Théâtre des 13 Vents

© Roger Assaf 

Dramaturge, metteur en scène et comédien libanais, Roger Assaf est l'un des plus importants animateurs du théâtre arabe socialement et politiquement engagé. Après des études d’art dramatique à Strasbourg, il participe à la création de différentes structures théâtrales à Beyrouth. Se basant sur un travail d’investigation de la mémoire collective liée aux guerres qui se sont succédées au Liban et sur une assimilation des formes et des techniques du conteur arabe, ses oeuvres ont renouvelé les rapports du public populaire et intellectuel arabe avec le langage dramatique. Il est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages de référence. Parmi eux, à l’Orient des Livres, Le Théâtre dans l’Histoire, La Scène entre les Dieux et les Hommes, un ouvrage encyclopédique qui envisage le théâtre sous tous ses aspects : historique et esthétique, scénographique et littéraire, sociologique et philosophique. 

Sa résidence au Théâtre des 13 vents - CDN Montpellier lui permettra de traduire en français, en vue d'une parution aux éditions L'Espace d'un instant, ce qui est sans doute le texte le plus représentatif de sa carrière et celui où le questionnement sur l’art dramatique va le plus loin. Dans cette pièce intitulée Le Jardin de Sanayeh, des comédiens doivent créer un spectacle en jouant des rôles devant un public dans une société en pleine déconstruction.

Sara Bourre, en résidence chez De Pure Fiction

 © James Weston

Née à Paris, Sara Bourre a étudié les Lettres Modernes et la Philosophie à la Sorbonne, et s’est formée en parallèle au théâtre et à la danse-théâtre. Elle a publié de la poésie dans différentes revues, et se produit régulièrement sur scène avec des musiciens, dans des projets où se croisent texte, matière sonore et visuelle. Son premier roman, Maman, la nuit (Notablia, 2023), a été écrit dans le cadre du Master Création Littéraire de l’Université de Paris 8.

Grâce a une résidence chez De Pure Fiction, Sara Bourre pourra se consacrer pleinement à l'écriture de son prochain projet, un roman explorant les liens intergénérationnels qui se tissent au sein consciemment comme inconsciemment au sein d'une famille. 

Hugo Boris, en résidence au Murmure du monde

© Archives-Joel-Philippon 

Hugo Boris a 44 ans et vit en région parisienne. Il est l’auteur de sept romans, peuplés de pianistes, de sage-femmes, d’astronautes, de policiers, ou encore de soldats du Débarquement. Aux éditions Belfond, il publie quatre livres, notamment Trois Grands Fauves (2013), prix Thyde-Monnier, dans lequel il sonde ce que signifie « être un grand homme », sous le prisme de trois grandes légendes des siècles derniers.
Chez Grasset ensuite, vient POLICE (2016), traduit dans plusieurs pays et adapté au cinéma par Anne Fontaine en 2020, puis Le Courage des autres (2020), recueil de scènes observées dans les transports en commun et point de départ d’une réflexion sur le courage, l’un de ses thèmes de prédilection. Son dernier roman, Débarquer (Grasset, 2022), tisse la rencontre entre deux personnages abîmés, une jeune femme, guide sur les plages du Débarquement, et un vétéran américain

Une résidence au Murmure du monde permettra à Hugo Boris de se consacrer pleinement à l'écriture de son nouveau roman Le Grand fond né dans le Val d’Azun au printemps 2022 lors du festival écopoétique Murmure du monde. 

Alice Carré, en résidence à La Fabrique francophone

© Loic Nys 

Autrice et metteuse en scène, Alice Carré se forme d’abord en master d’Études Théâtrales à l’École Normale Supérieure de Lyon, puis réalise un doctorat en Arts du spectacle dédié à la scénographie contemporaine et aux espaces vides. D’abord dramaturge, elle a accompagné différents artistes comme Elise Chatauret, Elsa Decaudin et le collectif PulX, elle écrit ou accompagne la création de plusieurs pièces sur l’histoire des deux Congo avec la compagnie La Louve aimantée. Elle collabore avec Aurélia Ivan, pour la création de Aujourd’hui, spectacle sur l’exclusion de la vie publique des populations dites « Rom ».  En 2020, Alice Carré crée la compagnie Eia ! et rejoint le Bureau des filles pour pouvoir ainsi déployer son esthétique de l’écriture à la mise en scène. Sensible aux questions de la pédagogie et de la transmission artistique, la compagnie déploie également un nombre important d’ateliers dans les collèges et lycées de la région parisienne, ou bien au centre de détention de Bois d’Arcy.

Une résidence à la Fabrique Francophone permettra à Alice Carré de se consacrer pleinement à l'écriture de sa nouvelle pièce Écorces Business créée pour 5 acteurs et actrices et un compositeur – musicien.

Laure Catherin, en résidence au Centre culturel Les arts de lire

© Natacha Lamblin 

Laure Catherin est actrice, autrice et metteuse en scène. Elle intègre en 2012 l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Bretagne, dont elle sort en 2015. C’est au sein de sa propre compagnie LaDude qu’elle écrit son premier texte Béquille/Comment j’ai taillé mon tronc pour en faire des copeaux, qui obtient les Encouragements de l’Aide Nationale à la Création de textes d’ARTCENA en mai 2019 et publié aux éditions Koïné. 

Entre 2022 et 2023, Laure Catherin a mené un travail d'entretiens et d'immersion autour de l'accouchement. Elle a interrogé parturientes, conjoint(e)s, accompagnant(e)s, mais aussi, en immersion deux jours par mois dans une maternité à Rennes, sages-femmes, médecins, anesthésistes, personnel de service, standardistes, agents administratifs : celles et ceux dont le métier est, au quotidien, d’accompagner l'acte d'accoucher. Son projet d’écriture PANDORE consiste en la restitution littéraire de ce qu’elle aura trouvé en chemin pendant cette année de recherche, d'immersion et de rencontres, et qu’elle n’avait pas spécialement cherché. Une sorte de « carnet de sérendipité », dont la forme sera au croisement de plusieurs genres : poème dramatique et journal. 

En résidence à l'Abbaye médiévale de Lagrasse - Centre culturel Les arts de lire.

Rémi Checchetto, en résidence à la Cave Poésie

© Poema.fr 

Écrivain, dramaturge, poète, Rémi Checchetto multiplie les collaborations, travaillant aussi bien avec des metteurs en scène que des comédiens, des musiciens, des photographes, des danseurs, des plasticiens, des éditeurs… pour donner vie à ses mots. Il a publié une quinzaine de textes de théâtre et de nombreux recueils de poésie dans lesquels un élément, un objet ou un rituel est mis en avant, devenant prétexte pour parler de tout ce qui se cache derrière, de tout ce que cela suppose. Il aborde l’écriture avec un regard simple, gourmand des petites choses du quotidien, et attentif aussi bien aux plaisirs qu’aux souffrances de ses contemporains. La rencontre est d’ailleurs le point de départ de ses textes quand il écrit ses fameux photo-poèmes, portraits en mots d’inconnus fréquentés quelques minutes, et qui livrent à l’auteur une partie d’eux-mêmes pour en faire un poème.

En résidence à La Cave Poésie René Gouzenne, Rémi Checchetto développera deux projets de portraits poétiques.

Camille Cornu, en résidence chez De Pure Fiction

©  Astrid di Crollalanza  

Camille Cornu a publié le roman Habiletés Sociales (Flammarion, 2018) et participe au recueil collectif Lettres aux jeunes poétesses (L’Arche, 2021). 


Dans Photosynthèse son deuxième livre publié dans la collection Sorcières aux éditions Cambourakis, son écriture tout à la fois foisonnante et maîtrisée est au service d’un récit sans cesse surprenant, où les plantes s’immiscent dans le quotidien et brouillent les frontières entre rêve et réalité. Un livre qui montre l’évolution d’un personnage s’échappant des normes et des catégories, s’inventant un langage et créant de nouvelles alliances avec les végétaux. 
En résidence à la maison d'écrivains De Pure Fiction.

 

Ghislaine Herbéra, en résidence à La Boutique d'Écriture & Co

© D.R. 

Née dans les Pyrénées-Orientales, Ghislaine Herbéra se forme aux Beaux-Arts avant de travailler pour des compagnies de théâtre. Pendant une dizaine d’années, elle réalise scénographies, costumes, masques et marionnettes avant de créer son premier spectacle, autour de Hansel et Gretel en 2005. Depuis 2009, elle se consacre principalement au métier d’autrice-illustratrice. Son univers, tendre et mystérieux, lui a valu de recevoir pour son premier ouvrage illustré, Monsieur Cent têtes (éd. MeMo, 2010)le prix du premier album au salon du livre jeunesse de Montreuil en 2010 et le prix Opera Prima à la Foire internationale du livre de jeunesse de Bologne en 2011

 

Grâce à cette résidence à La Boutique d'Écriture & Co, Ghislaine Herbera aura pu se consacrer à un nouveau projet mené en collaboration avec les éditions Le port a jauni, et intitulé Les lettres du Paradis. Au moyen de recherches graphiques très libres, mêlant peinture, monotype, collages, Ghislaine Herbera créera dans ce livre tout un champ sémantique visuel pour illustrer quelques-uns des mots dérivés de la racine sémitique J•N•N (les équivalents arabes de paradis, jardin, djinn, foetus, coeur...), ainsi que deux poèmes de l'écrivaine égyptienne Iman Mersal.

Salomé Kiner, en résidence à la Maison des Écritures Lombez Occitanie

© Marie Taillefer/Bourgois 

Née en 1986 d’un père russe et d’une mère suisso-italienne, Salomé Kiner est journaliste, chroniqueuse littéraire et romancière. Licenciée en lettres et diplômée du Centre de formation des journalistes (CFJ), elle s’intéresse à la notion de marginalité et glane divers personnages au gré de ses reportages à travers le monde. Elle a co-écrit 50 Summers of Music avec Arnaud Robert (Textuel, 2017). Tirant le portait d’une adolescente dont les rêves bouillonnants se heurtent à un cadre de vie modeste, son premier roman, intitulé Grande couronne (Christian Bourgois, 2021), est sélectionné pour le Prix Inter, le Prix Stanislas, le Prix Flore, le Prix Envoyé par la Poste et récompensé du Prix Zadig. En 2022, la Fondation vaudoise pour la culture lui a décerné le Prix de la relève section littérature.

 

Lors de sa résidence à La Maison des Écritures de Lombez, Salomé Kiner viendra finaliser l'écriture de son second roman et travailler le manuscrit d'un projet centré sur l'expression de la violence dans les sports de combat, notamment les boxes.

Catherine Pont-Humbert, en résidence à La Ferme des lettres

© D.R. 

Catherine Pont-Humbert est écrivaine, poète, journaliste littéraire, lectrice et conceptrice de lectures musicales. Productrice à France Culture de 1990 à 2010, elle y a réalisé de très nombreux grands entretiens et documentaires. Depuis, elle programme et anime des rencontres littéraires. Elle est membre du Comité de rédaction de la revue Apulée depuis sa création, membre de l’équipe du Festival de poésie de Sète. Elle est notamment l’auteur de Carnets de Montréal, éditions du Passage, 2016, La Scène (récit), éditions Unicité, 2019, Légère est la vie parfois (poésie), éd. Jacques André, 2020, Les Lits du monde (poésie), éditions La Rumeur libre, 2021 Chemins (livre d’artiste avec des encres de Jean-Luc Guinamant) éd Transignum, 2022. Depuis 2013, dans le cadre d’un cycle intitulé « De voix en voie », elle donne des lectures d’Henry Bauchau, Andrée Chedid et Edouard Glissant. Elle a par ailleurs adapté et dirigé nombre de lectures musicales parmi lesquelles Œdipe sur la route d’après Henry Bauchau, Ecrire c’est dire le monde, florilège de textes francophones, La Scène d’après son récit et Les échappées, lecture poétique.

 

La résidence d’écriture à La Ferme des lettres permettra à Catherine Pont-Humbert de se consacrer au travail d’écriture d’un texte qui est destiné à la fois à la publication et à une lecture musicale (qui pourrait être donnée dans le lieu même où se déroulera la résidence).

Adèle Rosenfeld, en résidence chez De Pure Fiction

© J.-F. Paga 

Adèle Rosenfeld a un master en littérature et a exercé le métier de correctrice pour des maison d'éditions. Son premier roman Les méduses n’ont pas d’oreilles paru aux éditions Grasset a été sélectionné pour de nombreux prix (prix Révélation de la SGDL, prix Louis Guilloux, prix des lecteurs des bibliothèques de la ville de Paris, prix Françoise-Sagan). Il a été finaliste du prix Goncourt du premier roman et fait l’objet de plusieurs traductions. Elle a également publié une nouvelle L’homme-topinambour dans la revue Sève ainsi que L'Herbier imaginaire paru en 2023 aux éditions du Dé rouge.

Elle écrit des textes en collaboration avec d’autres disciplines, avec une cinéaste argentique, Agnès Perrais, autour de L’herbier imaginaire « collection de plantes intérieures, glanées dans des régions non cartographiées » ou avec une céramiste, Sandrine Bringard, autour de Gaston Bachelard. Également avec une compagnie de danse genevoise autour d’une installation dansée, Révolte. Elle fait aussi des lectures musicales de L’Herbier imaginaire en compagnie d’Agnès Perrais et du musicien Julien Pluchard.

En résidence à la maison d'écrivains De Pure Fiction.

 

Anuradha Roy, en résidence chez De Pure Fiction

© Vogue India 

Anuradha Roy est née à Calcutta et a étudié à Cambridge. Elle a co-fondé il y a vingt ans les éditions Permanent Black avec Rukun Advani et vit à Ranikhet dans l'Himalaya. 
Elle a publié cinq romans, dont Un atlas de l'impossible ou Les plis de la terre, tous traduit chez Actes Sud et dans une quinzaine de pays. Son œuvre s'est vue décernée plusieurs prix en Asie et elle a concouru pour le Booker Prize.

En résidence à la maison d'écrivains De Pure Fiction.

 

Milène Tournier, en résidence au Vent des signes

© Marine Riguet 

Milène Tournier est née en 1988 à Nice. Poétesse et dramaturge, Milène écrit du théâtre, de la poésie, des vidéo-poèmes. Son écriture mêle les peurs intimes à l’observation des autres, des choses et des villes. Elle aime parcourir les villes, Paris est son terrain de jeu, la marche sa principale source de création. Elle réalise ainsi des vidéo-poèmes disponibles sur les réseaux sociaux où elle explore le lien entre les images et l’écriture. L'autrice aime fouler les frontières et apporter la voix et l’oralité dans la poésie, et la poésie au théâtre. Elle qualifie parfois ses courts vidéo-poèmes de minuscules théâtres urbains et apprécie recueillir les paroles et les gestes comme autant de scènes que tendraient les tréteaux invisibles des villes.

Une résidence au Vent des Signes permettra à Milène Tournier de se consacrer pleinement à son nouveau projet : Cent monologues en même temps. Ce texte, qui emprunte à la tradition théâtrale du monologue pourrait être édité aux Editions Théâtrales où sont déjà éditées deux des pièces de l'autrice et où une troisième, une réécriture de Hamlet, va bientôt l’être, courant 2024.

 

 

Anne Baraou, en résidence à L'Abbaye de Lagrasse

 

 

 

 

 

 

 

 

© Anne Baraou 

Anne Baraou se passionne très jeune pour l’écriture, les dialogues et les structures narratives. Elle n’a jamais cessé de mettre en rapport des mots et des images sous diverses formes, dont une bande dessinée en trois cubes non ordonnés qui lui a valu d’entrer à l’OuBaPo (Ouvroir de bande dessinée potentielle, sur le modèle de lʼOuLiPo), des strips numériques façon machine à sous, un jeu de dominos en bande dessiné, des épisodes de dessins animés ou des textes illustrés, parfois pour enfants.

Elle allonge régulièrement la liste de ses collaborations, appréciant particulièrement le travail en duo. Surtout connue pour ses dialogues d’humour de vie quotidienne (Une demi-douzaine d’elles, Les Plumes, Cul nul), elle a récemment publié un roman graphique aux tonalités plus sombres avec une touche de fantastique.

En résidence à l'Abbaye médiévale de Lagrasse - Centre culturel Les arts de lire.

Bibliographie sélective

YUNA, dessin Vincent Vanoli, éd. L’Association, 2024
LES PLUMES (2 volumes), dessin François Ayroles, éd. Dargaud, 2010-2012
UNE DEMI-DOUZAINE D’ELLES, dessin Fanny Dalle-Rive, éd. L’Association, 2009
AU PASSAGE DU POURQUOI-PAS, dessin Stanislas, éd. L’Association, 2001