Le site Lecture-justice est en ligne !
Bibliothèque ou espace lecture, atelier d’écriture, club de lecture, prix littéraire… De nombreuses actions peuvent être menées auprès des personnes placées sous main de justice, majeures ou mineures, pour leur permettre d’exercer leur droit à la lecture. Comment mettre en place de telles actions ? Avec qui les construire ? Quelles sont les spécificités à prendre en compte ?
La Fill (Fédération interrégionale du livre et de la lecture) lance le site Internet lecture-justice.org en partenariat avec le ministère de la Culture et le ministère de la Justice afin d’accompagner le déploiement de projets autour du livre et de la lecture auprès des personnes placées sous main de justice.
Visiter le site lecture-justice.org
La culture est un droit fondamental
Les personnes placées sous main de justice doivent avoir la possibilité de se distraire, s’informer, se former et expérimenter des pratiques artistiques. Or les médiathèques sont les uniques lieux dédiés à la culture au sein des établissements relevant de l’administration pénitentiaire et de la protection judiciaire de la jeunesse, c’est pourquoi leur développement est un enjeu culturel majeur.
Les projets autour du livre et de la lecture peuvent être conçus et mis en œuvre par des professionnels des métiers du livre tels que des bibliothécaires et des auteurs mais également avec des professionnels du milieu pénitentiaire et de l’éducation nationale. Vous trouverez plusieurs rubriques sur le site afin d'être guidé dans vos projets selon votre profession.
Pour accompagner le déploiement de ces projets et convaincre les instances décisionnelles de l’importance de l’accès à la culture pour les personnes placées sous main de justice, un plaidoyer recense 8 arguments :
- conserver la possibilité de s’informer et de se divertir
- prévenir l’illettrisme et lutter contre celui-ci
- une bibliothèque est un lieu de vie, de passage et de ressources
- encourager des projets riches et diversifiés
- contribuer à leur parcours d’insertion et à la lutte contre la récidive
- renforcer la relation entre les personnes placées sous main de justice et celles qui les accompagnent ou les encadrent
- assurer un service de qualité professionnelle au sein d’un établissement pénitentiaire ou d’une structure de la protection judiciaire de la jeunesse
- donner accès à d’autres façons de vivre et de penser le monde.