Activité(s)
Ecrivain
Genre(s)
Poésie, théâtre
Littérature
Animations(s)
Rencontres
Lecture
Expositions
Biographie :
Benjamin Guérin est poète. Il vit en lisière de forêt, sur l’Aubrac, où il a créé le festival des Sources Poétiques, en Lozère.
Auteur de plusieurs livres de poésie, son écriture est portée par une approche existentielle et une sensibilité environnementale.
Son dernier livre, "Quand nous étions des loups" (éditions Corlevour), part d’un fait vécu : une attaque de loups, à partir de laquelle il déploie un univers poétique à l’approche du sauvage.
Il donne régulièrement des lectures sur scène, ouvrant un dialogue poétique avec des musiciens (Shadi Fathi, Mohanad Aljaramani, Lola Malique, Fred Montels, Juliette de Massy, ...), des peintres (Jean-Gilles Badaire, Eric Bellagamba, Robert Lobet), des céramistes (Loul Combres) ou des comédiens (Thomas Pouget et Simon Eine de la Comédie Française).
Egalement philosophe de terrain, il s’intéresse aux expériences existentielles et poétiques en fin de vie. Donnant des conférences sur le poète Benjamin Fondane (universités de Yale, Sorbonne, Montpellier, Cluj-Napoca, …) et participant depuis 2020 à des recherches sur les psychothérapies assistées par psychédéliques à Harvard (Etats-Unis), il est aussi intervenu à la faculté de Lyon en 2024 auprès d’étudiants en médecine sur la poésie dans le soin.
Bibliographie non exhaustive :
La détresse existentielle, éd. PUFC, 2025 (essai).
Quand nous étions des loups, éd. Corlevour, 2024 (poésie).
Exister, éd. Margeride, 2021 (poésie)
Chants du voyageur, texte de Benjamin Guérin, dessins de Jean-Gilles Badaire, éd. Corlevour, 2019 (poésie).
Le Rossignol de l’Oronte, texte de Benjamin Guérin, dessins de Bellagamba, éd. Papiers Coupés, 2018 (poésie).
Métropole oubliée, préface de Loul Combres, dessins de l’auteur, éd. Lucie, 2016 (poésie).
Extrait :
Eden
Où est donc la tortue
qui pourrait me porter sur son dos ?
Où est-elle la magie
soulevant les pierres de mon dos ?
Où sont-ils les indiens
qui savent encore vivre, comme le faisaient les humains, pour ne pas périr ?
Souviens-toi, la saison des toucans est passée
leur vol, tout là haut, tambourinait de leur cris
Si haut – les arbres d’ici ne le sont pas assez.
Si haut – l’arbre et sa magie pourraient s’effondrer.
Alors comment les guerriers pourront-ils danser ?
(Chants du Voyageur, Corlevour, 2019, p. 60)