1 + 1 = 3 ou la reconstruction en période de décroissance soutenable
Peut-on saisir, dans leur totalité immédiate, les questionnements philosophiques, métaphysiques et politiques fondamentaux, que peut entraîner le passage malencontreux d'une coquillette dans les voies respiratoires (et que peut-on supposer de l'adaptation d'un corps étranger à teneur céréalière majoritaire en milieu bronchique ? ) ?
Ou, après la confirmation dans des occurrences inaccoutumées de sa réelle existence et de l'originalité de celle-ci, la vie peut-elle nous sembler encore n'être qu'un banal apprentissage d'aspirant consommateur modèle ?
L'angoisse de la mort entraîne-t-elle, de fait, un vertige métaphysique ou la ruée vers la zone d'activité commerciale la plus proche ? En cas de réponses majoritaires à la deuxième proposition, peut-on donc réduire le questionnement existentiel à la seule préoccupation de la liste des courses de la semaine ?
1 + 1 = 3 a été créé sous la fome d'un chantier les 17 et 19 mars 2003, dans le cadre du Festival « Pièces » au Chai - du - Terral de Saint - Jean - de - Védas (34), par la compagnie Labyrinthes.
Mise en jeu : Jean-Marc Bourg
Jeu : Alexia Balandjian
Ce texte a fait l'objet d'une commande d'écriture de la part d'Alexia Balandjian et de la compagnie Labyrinthes.
II a été écrit lors d'une résidence Amathéa, à la Maison des auteurs d'Orcet (63).