Cahiers du GITA. n° 17, Le rire d'Aristophane

Auteur(s)
Simon Byl
Editeur(s)
Presses universitaires de la Méditerranée
Thèmes
Essais littéraires
ISBN
2-84269-891-6
978-2-84269-891-1
EANS
9782842698911
Date
Collation
276p. ; 16 x 24 cm ; épaisseur : 1.8 cm ; reliure : Broché
Aristophane est le seul représentant de la Comédie ancienne dont nous possédons des oeuvres complètes. Le poète athénien est né aux environs de 450 et il doit être mort vers 386 av. J.-C. Des quarante-quatre comédies qui lui sont attribuées, onze seulement nous sont parvenues dans leur intégralité ; ces comédies s'échelonnent de 425 à 388, le Ploutos (388 av. J.-C.) étant sa dernière oeuvre conservée. Ces onze comédies totalisent 15 290 vers auxquels il faut encore ajouter des centaines de fragments. De l'Antiquité à nos jours, le poète a été l'objet de jugements très élogieux comme de critiques très sévères. Les raisons pour lesquelles Aristophane a été vilipendé pendant plus de deux millénaires sont sans doute celles pour lesquelles il a été admiré : son agressivité et son obscénité ; la mort de Socrate lui a souvent été très injustement imputée. Les historiens de la littérature grecque ont eu généralement une lecture trop sérieuse de son oeuvre, le considérant presque comme un historien. L'auteur du présent livre tente, au contraire, de montrer que le principal but constamment poursuivi par le poète a été de faire rire son auditoire dans le théâtre de Dionysos, durant la période la plus noire de l'histoire grecque, c'est-à-dire durant l'interminable guerre du Péloponnèse qui s'échelonna de 431 à 404 av. J.-C. et qui mit aux prises Athènes et son empire à Sparte et ses alliés. Il a eu recours notamment aux théories du rire les plus récentes telles que celles de Bergson, de Freud, de Dupréel et de Victoroff qui permettront au lecteur de comprendre l'étendue du génie d'Aristophane, ce prodigieux remueur de mots, qui continue à nous faire rire, plus de 2 400 ans après sa disparition.
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