Choses tues : le trait, la trace, l'empreinte

Editeur(s)
Presses universitaires de la Méditerranée
ISBN
978-2-84269-834-8
EANS
9782842698348
Date
Collation
289p. ; 16 x 24 cm ; reliure : Broché

Des Choses vues aux Choses tues : de Hugo à Valéry, de la « représentation » à la « présence réelle », de la trace à l'empreinte : non retracer un parcours (la modernité ?), mais l'inventer, pour nous, aujourd'hui.

Ces Actes lisent et délient le trait d'union que constitue le Livre de dialogue entre Peinture et Poésie. Ils interrogent la force inaugurale de l'image qui va inviter son texte. Ils tentent encore de circonscrire ce qui s'en(tre)trouve - ou se perd - quand image et mot rêvent à s'aimer en feignant de s'ignorer ; quand ils se contredisent, s'entre-déchirent, aussi bien.

Car ce que nous insistons à appeler « dialogue » entre Poésie et Peinture se révèle combat quand, entre deux mondes, hésite le signe. Mais peut-être ce signe n'est-il jamais plus « beau », plus juste, qu'au point de sa possible rupture, lorsque le dialogue devient ce monologue de deux voix effaçant l'origine de leur propre parole, ne cherchant plus à dire, pas même à inventer un lieu de rencontre, non, se contentant d'être l'infinie reconduction, au présent, du trait qui les confond, du geste sans voix qui les fonde...

« Depuis des années, je cherche comment transformer la trace en empreinte, dans la pensée que la trace représente alors que l'empreinte est - oui, qu'elle est du corps. Tout cela procède bien sûr du désir d'échapper à la représentation pour déposer hors de moi une chose identique à moi : une présence réelle... » (Bernard Noël)

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