
Didier Paquignon : corps urbain(s)
Dans le travail de Didier Paquignon tout s'oppose à première vue : tradition et modernité, petits et grands formats, couleurs sourdes et luminosité, espaces clos et vues ouvertes, représentation et imaginaire, évanescence et rigueur du détail...
Corps urbain(s) : Les Villes... des paysages urbains étrangement désertés de toute figure humaine - hormis une silhouette, une ombre ou un visage - mais dans lesquels s'invitent vaches et chiens errants. Et pourtant la vitalité est palpable. La présence de l'homme est partout ; la rumeur sourde des voitures, des usines, des trains s'intensifie ; le calme n'est qu'apparent.
Corps urbain(s) : Les Muses... aucune déesse grecque mais des portraits d'hommes, connus ou inconnus, à demi nus. Même cadrage, même image démultipliée mais autant d'identités et d'intimités dévoilées, sans fard mais avec justesse.