Fahrenheit 2010
Fahrenheit 2010
« Tu l'aimes ton travail. À ce point ce n'est plus un travail mais une passion. Ta passion est de vendre des livres, partager des monceaux de littérature et respirer au milieu des chefs-d'oeuvre, les protéger et les servir. Tu lis, tu lis encore, tu lis toujours, tu cherches et tu trouves, une langue, des histoires, un vertige incomparable, infini voudrais-tu. Tu es libraire. Étais. C'est fini la passion, la destruction a commencé. »
En 2010, plus besoin de 451° Fahrenheit pour faire disparaître les livres, certaines librairies le font très bien.
En vingt chapitres, Isabelle Desesquelles raconte une vie vouée aux livres, habitée par la littérature, sauvée par la fiction. En vingt chapitres, l'auteur dit l'absurde, la détresse, la violence dans lesquels on peut s'enfoncer sûrement, et pas si lentement, en voulant défendre ces quelques milliers de livres auxquels nous devons tout.
Poussez la porte et entrez dans le monde de blondinet, gus, beurk et les autres.