Histoire de l'olivier en Roussillon
La fabuleuse histoire de l'olivier roussillonnais remonte au Néolithique mais n'atteindra son apogée qu'au milieu du XIXe siècle. Quelques décennies plus tard le déclin s'amorçait jusqu'au gel fatal de 1956. Les derniers moulins du pays fermèrent leurs portes. Une page était tournée, du moins le croyait-on.
C'était sans compter sur les oliviers qui, au fil des ans, se régénérèrent à partir des souches. Les oléiculteurs et les mouliniers se souvenaient de l'arbre des collines, des meules écrasant les olives avant que ne s'écoule le liquide doré. C'était aussi le moment où l'alimentation du cru était désormais reconnue comme bénéfique pour la santé, labellisée sous le nom de «modèle méditerranéen». Ceci ne serait rien sans l'enthousiasme des bénévoles qui réouvrirent le moulin de Millas en 1976, le retour de coopérateurs de plus en plus nombreux, la remise en culture des vieux oliviers et la plantation de nouvelles oliveraies coordonnées par un plan de développement. Même les ronds-points du département et les jardins des particuliers s'ornent de plus en plus souvent de cette essence.
L'olivier donne ainsi une nouvelle preuve de sa vitalité. Arbre de mémoire, il est aussi arbre d'avenir.