Il fait trop beau pour faire la guerre : correspondance de guerre d'Élie Vandrand, paysan auvergnat, août 1914-octobre 1916

Auteur(s)
Elie Vandrand
Editeur(s)
Galipote
ISBN
2-915257-45-0
978-2-915257-45-8
EANS
9782915257458
Date
Collation
343p. ; 17 x 25 cm ; épaisseur : 1.5 cm ; reliure : Broché
Il fait trop beau pour faire la guerre Elie Vandrand, mort à Verdun à 23 ans dit l'« épreuve » à travers les 288 lettres envoyées aux siens. Il témoigne de sa condition de fantassin, allant parfois jusqu'à s'en plaindre lorsque la lassitude gagne hiver après hiver. Il ressent d'autant plus douloureusement son exil forcé que la météo clémente lui fait regretter de ne pas être aux champs. Dans cette correspondance, riche d'enseignements sur le monde paysan du début du XXe siècle, la notion de patrie n'apparaît pas mais le jeune homme se sent incontestablement Auvergnat. Plus encore, son véritable pays c'est Vodable et d'autres villages de la région d'Issoire (Puy-de-Dôme). C'est dans cette terre que sa mère a voulu qu'il repose. Les écrits sur la première guerre mondiale abondent, pourtant, on a finalement peu entendu ceux qui ont souffert dans les tranchées. Certes, des officiers, des intellectuels, à travers récits ou mémoires ont évoqué leur guerre. Mais s'il est un groupe pour lequel les documents demeurent encore rares, c'est bien celui des paysans, pourtant majoritaires dans la société de l'époque et affectés dans l'infanterie, arme la plus exposée. Des décennies plus tard, le courrier, qui a été pour ces hommes un lien indispensable, est parfois retrouvé et exhumé par leurs descendants. C'est ainsi qu'en 2000, Marie-Joëlle Vandrand a publié la correspondance intégrale et non remaniée d'un de ses grands oncles, suivie d'une analyse. Avec cette nouvelle édition légèrement modifiée, elle veut encore aujourd'hui participer modestement à l'écriture de l'histoire des humbles.
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