Jane Birkin : la vie ne vaut d'être vécue sans amour
Scandaleuse à ses débuts sur grand écran dans Blow Up d'Antonioni, puis murmurante en muse de Gainsbourg dont elle restera l'héritière et la meilleure interprète, Jane Birkin, « ex-fan des sixties », a su se faire une place dans le paysage de la chanson française.
Sur scène, tour à tour grave et légère, émouvante et joyeuse, prompte à plaisanter, elle ressuscite ses amours. Elle chante, danse, tournoie dans sa robe rouge comme un oiseau frêle prêt à s'envoler.
Avec sa légèreté et sa fantaisie so british, elle trace son chemin, enchaînant dans les années 1980 des collaborations au cinéma, avec Jacques Doillon ou Jacques Rivette et au théâtre avec Patrice Chéreau.
Depuis 1991, année de la disparition de Serge à qui elle ne cessera de rendre hommage, « Jane B. » reste sur le devant de la scène, pour la musique comme pour les combats qu'elle mène à travers le monde. Avec cette flamme qui, malgré les épreuves, ne s'est jamais éteinte.