
La vie à contre-courant
La vie à contre-courant
« On signe une nouvelle comme on saute dans le vide. Ce qui compte, c'est la chute. Ces pages dégagent le parfum des vies défaites, se nourrissent de jeunes filles, de guerres précoces, de fidélité et de désespoir. L'auteur a l'art de réveiller des fantômes. Il a une voix qui porte, use d'une prose à la fois souple et corsetée, d'une jolie virtuosité. Le livre est plein de force, d'inquiétude, de héros qui citent Wyndham Lewis et Marinetti. Il est vivant. La tristesse surgit parfois. On sent battre le coeur d'un homme qui continue à aimer son pays et qui ne le reconnaît plus tout à fait Jean-René a toujours été démodé. C'est une autre façon de dire qu'il est un classique. On entre dans ce volume comme on prend un taxi un peu tard le soir, comme on regarde le nez collé à la vitre les silhouettes aux fenêtres du premier étage, ces inconnues vues de dos, dans leur petite robe noire. Cela prouve que la littérature est l'alcool que préfère Van der Plaetsen, définitivement écrivain. » (Extrait de la préface d'Eric Neuhoff)