L'accord secret de Baden-Baden : comment de Gaulle et les Soviétiques ont mis fin à mai 1968

Auteur(s)
Henri-Christian Giraud
Editeur(s)
Rocher
Thèmes
Histoire générale et thématique
Collection
Histoire
ISBN
2-268-09995-4
978-2-268-09995-8
EANS
9782268099958
Date
Collation
577p. ; 16 x 24 cm ; épaisseur : 2.5 cm ; reliure : Broché
L'accord secret de Baden-Baden « On n'a pas fini d'interpréter mon voyage à Baden-Baden ! ... », a dit de Gaulle, peu de temps avant sa mort au colonel d'Escrienne, son dernier aide de camp. Pourquoi le chef de l'État a-t-il choisi de partir en secret pour l'étranger, le 29 mai 1968, provoquant la panique dans son entourage, et au risque de se voir accusé par certains d'avoir fui ? De Gaulle ayant affirmé publiquement avoir envisagé « toutes les éventualités sans exception » (le retrait du pouvoir, l'exil, la résistance, la création d'une nouvelle France Libre), cet événement a donné lieu à une série d'hypothèses toutes légitimes, car toutes fondées sur des propos successifs du chef de l'État adaptés à chaque interlocuteur pour obtenir le brouillage maximal d'une opération relevant, en réalité, de sa diplomatie secrète. Mais Willy Brandt a livré la clé de l'énigme et pour Henri- Christian Giraud l'explication de l'équipée de Baden-Baden n'est à chercher ni dans une défaillance du général de Gaulle ni dans une manoeuvre militaire ou psychologique, mais dans son « duo- duel » avec le Parti communiste et sa « belle et bonne alliance » avec Moscou, renouvelée en 1964 par l'Ostpolitik gaullienne. Sur fond d'intervention soviétique en Tchécoslovaquie. Voici l'histoire d'un chef-d'oeuvre d'intoxication de ce « théoricien de la surprise » qu'était de Gaulle. Une contre-enquête historique qui se lit comme un roman.
Revenir à la liste des parutions