Langage et société. n° 157, Apprendre les langues : jeux de pouvoir et enjeux identitaires

Editeur(s)
Maison des sciences de l'homme
Thèmes
Linguistique, sciences du langage
ISBN
2-7351-2090-2
978-2-7351-2090-1
EANS
9782735120901
Date
Collation
146p. ; 15 x 23 cm ; épaisseur : 0.8 cm ; reliure : Broché
Langage et société, a été fondée en 1977 par un collectif de jeunes chercheurs sous la direction de Pierre Achard. Elle a contribué à la création et au développement international de la sociolinguistique et de l'analyse du discours. Langage et société n'est pas la revue d'un courant théorique ou d'une école de pensée ; elle publie des articles qui émanent de disciplines, de méthodologies et de théories différentes : leur point commun est de s'intéresser à la complexité des situations sociales dans lesquelles l'exercice du langage, écrit comme oral, est impliqué : situations urbaines plurilingues, gestion de la variation linguistique en contexte scolaire, formes et usages du langage au travail, etc. Langage et société a acquis une audience internationale, tant par ses auteurs qui sont étrangers pour plus de la moitié, que par ses lecteurs qui sont répartis dans le monde entier. La revue fonctionne de façon collective grâce à un comité de rédaction qui se réunit quatre fois par an et à un comité de lecture. À chaque livraison, elle propose différentes rubriques : un dossier thématique, des varia, des débats, des rapports, des comptes rendus. Elle est disponible en format papier et électronique (CAIRN). La revue est trimestrielle. N° 157 / Troisième trimestre 2016 Apprendre les langues Jeux de pouvoir et enjeux identitaires Ce numéro présente des questionnements touchant deux disciplines : l'enseignement des langues étrangères et la sociolinguistique. Il pourra donc intéresser à ta fois les enseignants de langues et les chercheurs en sciences du langage. La notion d'investissement dans l'apprentissage des langues développée par B. Norton (language investment) tend à remplacer celle de motivation, plus psychologisante. Apprendre des langues étrangères est alors envisagé, dans une perspective bourdieusienne, comme l'acquisition d'un capital symbolique, au sein d'une économie mondialisée de la connaissance. Les apprenants de langues rapportent les coûts en temps et en travail aux bénéfices symboliques qu'ils espèrent en tirer. Pour illustrer ce cadre théorique, des situations sociolinguistiques et des populations diverses sont présentées ici : des adolescents au Canada et en Ouganda (R. Darvin et B. Norton) ; des étudiants en français langue étrangère dans une université suisse (C. Bemporad et T. Jeanneret) ; des élèves apprenant l'anglais au Canada, au Mexique et en Inde, dans le contexte matériel d'une production de vidéos (D. Dagenais et K. Toohey) ; des adultes demandeurs d'emploi en Suisse (A. Duchêne). Dans le varia, J.-M. Gea analyse une enquête sociolinguistique sur l'enseignement de la langue corse dans le système scolaire en Corse.
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