Les avions d'observation, de reconnaissance et d'école de la Grande Guerre

Auteur(s)
Jean Molveau , Jean Bellis
Editeur(s)
Cépaduès
Thèmes
Les forces armées, les forces de police
Collection
0-312022
ISBN
978-2-36493-177-0
EANS
9782364931770
Date
Collation
39p. ; 30 x 16 cm ; épaisseur : 0.5 cm ; reliure : Broché

Dès 1891, l'armée, notamment le général Mensier, directeur du Génie, suit les travaux du précurseur Clément Ader. Lequel publie en 1909 un ouvrage prophétique, L'Aviation Militaire... Cette année-là, le ministre de la Guerre, le général Brun, demande au Génie et à l'Artillerie de jeter les bases de l'Aéronautique militaire. 14 aéroplanes participent aux Manoeuvres de Picardie en septembre 1910.

Les Français René Simon et Roland Garros, pilotes du Moisant International Aviators, un « cirque volant » américain, effectuent de vraies missions de guerre durant la révolution mexicaine de 1911. Les Italiens font de même en Libye fin 1911, les Français au Maroc début 1912, et la Guerre des Balkans de 1913 voit l'utilisation de l'arme aérienne dans les deux camps...

Connaître les intentions de l'ennemi en profondeur ou sur le front, régler sur lui les tirs de l'artillerie, sont des missions vitales pour la conduite des combats. Alors que les premiers appareils sont dérivés de ceux qui évoluent à la Belle-Époque, à la fin de la Grande Guerre sont en service des machines spécialisées, puissantes, performantes et efficaces, tandis que nombre de modèles déclassés servent à la formation des aviateurs.

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