Les hydravions de la Grande Guerre

Auteur(s)
Jean Bellis , Jean Molveau
Editeur(s)
Cépaduès
Thèmes
Les forces armées, les forces de police
Collection
0-312022
ISBN
978-2-36493-186-2
EANS
9782364931862
Date
Collation
39p. ; 30 x 15 cm ; épaisseur : 0.5 cm ; reliure : Broché

Le 28 mars 1910, une machine volante décolle de l'élément liquide avant de s'y reposer. Une première mondiale, l'oeuvre du pionnier français Henri Fabre. Le 13 avril 1912, un autre pionnier français, François Denhaut, fait de même avec un engin d'une architecture nouvelle, sorte de canot doté d'une voilure. Coexisteront alors deux types de machines, à flotteurs (floatplane), et à coque (flying boat).

La Grande Guerre impose l'emploi militaire de l'aviation. Dès lors, il s'avère pertinent d'utiliser des appareils marins en environnement maritime (d'autant que les moteurs ont encore à gagner en fiabilité) et pour les mêmes tâches que leurs homologues terrestres, dans un premier temps l'observation. Les spécificités du combat naval vont cependant conduire l'hydravion, opérant au départ de bases côtières, voire à partir de bateaux aménagés, à progresser en puissance et en endurance pour diversifier ses missions : sauvetage en mer, exploration et patrouille (reconnaissance lointaine et protection de convois), bombardement de navires et d'objectifs terrestres, torpillage, et même chasse.

Perfectionné durant le conflit, l'hydravion sera prêt à une exploitation civile dès la fin des hostilités...

Revenir à la liste des parutions