Les idées lièvres : aphorismes et notes en marge

Auteur(s)
José Bergamín
Editeur(s)
les Fondeurs de briques
Collection
Sacrilège
ISBN
2-916749-28-4
978-2-916749-28-0
EANS
9782916749280
Date
Collation
306p. ; 14 x 21 cm ; épaisseur : 2.9 cm ; reliure : Broché
Il faut faire courir les idées comme les lièvres : non pour les saisir, mais pour les voir courir. Et sans trop les suivre - poursuivre -, ni les achever. Il ne faut jamais rien faire comme avant mais tout comme après. Le roman naît de la désillusion. La poésie, du désespoir. L'ignorance s'apprend. L'innocence s'oublie. Faut-il lire Marx en commençant par le début ? En commençant par Hegel ? Et Hegel en commençant par Saint Thomas ? Et saint Thomas en commençant par Aristote ? Et... ? Un écrivain n'écrit pas pour tranquilliser sa conscience et encore moins celle des autres. Si l'on applique avec exactitude la phrase de Léon Bloy (« celui qui a la conscience tranquille est une canaille »), nous dirions qu'un livre tranquillisant est une canaillerie. « Plus l'on regarde et moins l'on voit. » Parce qu'on ne voit pas ce qu'on regarde ou parce qu'on n'en croit rien ? Grâce à l'intégralité de ces suites aphoristiques (1935-1983), inédites en français, nous pénétrons au coeur d'une des pensées les plus aiguisées du XXe siècle.
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