L'Europe et la profondeur. Volume 10, Une porte sur l'été

Auteur(s)
Pierre Le Coz
Editeur(s)
Loubatières
ISBN
2-86266-764-1
978-2-86266-764-5
EANS
9782862667645
Date
Collation
739p. ; 14 x 21 cm ; épaisseur : 3.6 cm ; reliure : Broché
Rédigée dans le cours de la dramatique année 2015, cette Porte sur l'été, dixième tome de L'Europe et la Profondeur, est sans doute le plus « politique » des volumes du « grand récit » de Pierre Le Coz. Mais tonalité qui, comme d'habitude chez cet auteur, n'exclut nullement les relectures (toujours passionnées) et interprétations (souvent vertigineuses) de certains grands textes de la tradition littéraire ou philosophique ; étant toujours apparu clair au « scripteur » de cette Profondeur que ce qu'il est convenu d'appeler la « grande culture » n'est rien si, pour chaque époque considérée, on ne cherche pas à en faire usage. Le lecteur de cette Porte ne s'étonnera donc pas de voir se succéder, à côté d'analyses parfois subtiles et « pointues » de certaines thématiques littéraires, philosophiques voire théologiques : celles par exemple de la « vérité », ou de l'« ennui », ou de l'« étonnement », ou encore de l'« espérance », etc., des considérations relatives, elles, à des sujets plus actuels tels que : les raisons du vote « populiste », ou le « terrorisme islamique », ou les « théories du complot », ou « le sentiment de l'insécurité », etc. ; tant il est apparu évident à l'auteur que l'urgence, ici, n'était pas tant d'apporter des réponses à ces questions - si tant est qu'il en existe - que, d'abord, de « débroussailler les chemins de la vérité »... pour au moins permettre à ce lecteur de parvenir à un mode correct de l'exposé de celle-ci. Mais où l'on comprend aussi que ce à quoi vise essentiellement cet ouvrage - comme le faisaient d'ailleurs, chacun à sa façon, les tomes de la Profondeur qui l'ont précédé - n'est pas tant l'exposition d'une « pensée » que la préalable destruction de certaines catégories qui justement, du fait de leur imposition à toute une époque intellectuelle de présupposés au fond jamais interrogés, empêchent le déploiement de quelque chose comme... une « pensée » : celle que devra alors se constituer lui-même, s'il parvient sans encombres au bout de sa lecture, le lecteur de cette Porte sur l'été.
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