Manifeste du surréalisme des grèves
« Ce manifeste souffle sur les braises d'une poétique en cours d'élaboration et qui n'a pour seule ambition que celle de réactiver des hauts foyers d'énergie ». Un manifeste du surréalisme, qui plus est, et plus précisément encore, d'un surréalisme des grèves qui fait écho à la géopoétique de Kenneth White, allié substantiel du reste convié à la fête... Autant dire d'un surréalisme de type nouveau, tant il est vrai que celui qu'ont façonné, dans sa spécificité, ses inventeurs, à la suite de l'Apollinaire du Flâneur des deux rives, est par nature urbain et s'inscrit, du moins au début, dans la cité dont il se fait le cartographe - même si les vents de la mer Celtique sont, plus souvent qu'on ne le pense, généralement venus le caresser...
Patrick Lepetit