
Mourir à Bertrix : le sacrifice des régiments du Sud-Ouest, 22 août 1914
Auteur(s)
Laurent Ségalant Editeur(s)
Privat SAS Thèmes
Première guerre mondiale
ISBN
2-7089-0542-2
978-2-7089-0542-9
EANS
9782708905429
Date
Collation
973p. ; 15 x 22 cm ; épaisseur : 4.3 cm ; reliure : Broché
Les débuts de la Grande Guerre ont été les plus meurtriers.
Le 22 août 1914, le 17e corps d'armée de Toulouse connaît son
premier combat à Bertrix, dans les Ardennes belges. Les Ariégeois,
Tarn-et-Garonnais, Gersois, Lot-et-Garonnais, Haut-Garonnais,
Lotois engagés y subissent une défaite écrasante.
En six heures d'affrontement, sur un front de seulement 6 km, plus
de 30 000 hommes y font leur baptême du feu et y découvrent la
nature de la Grande Guerre : un ennemi invisible sur un champ de
bataille saturé de projectiles, une mort anonyme et statistique où la
valeur personnelle du soldat n'a aucune influence. C'est la rencontre
avec une guerre déjà industrielle. Parler de cet épisode de la bataille
des frontières, c'est dresser le bilan de phénomènes uniques à ce
stade du conflit : records de tués, banqueroute sanitaire, prisonniers
en masse, exactions sur les civils belges, fugitifs en errance entre les
lignes, campagne de presse antiméridionale.
La défaite implacable qu'ont subie les troupes françaises est restée
longtemps incompréhensible tant le carnage a été cruel. Pour la
première fois, cet ouvrage, rassemblant de nombreux témoignages
inédits, établit que la catastrophe ne fut pas fortuite, mais produite
directement par la pensée militaire dominante de l'époque.