
Paul Valéry et Sète
L'omniprésence du ciel, du soleil, de la mer est incontestable dans l'oeuvre de Paul Valéry. La mer, à l'exclusive, la Meditérranée. Aucune exhaltation devant les paysages de forêts, de montagnes ou encore de quelques campagnes pourtant verdoyantes. Seule cette Méditerranée l'a fait vibrer, a soulevé en lui des vagues incessantes d'émotions intenses, sources de son inspiration. De son enfance à sa mort, elle reviendra à lui, constamment, obsessionnellement. Il l'aquarellisera et peindra presque quoditiennement, notamment dans les « cahiers », ses rochers, ses coquillages, ses cargos, tartanes et voiliers, ses digues et ports. Il parviendra à la contempler, à l'occasion de conférences à donner, des balcons surplombant Barcelone, Marseille, Alger. Il la parcourra, certes en de trop rares occasions, au cours de quelques croisières, près de la Sardaigne et îles grecques.