Pygmalion. Suivi de Arlequin marchand de poupées ou Le Pygmalion moderne : parodie

Auteur(s)
Jean-Jacques Rousseau , Charles-Jacob Guillemain
Editeur(s)
Espaces 34
Thèmes
Littérature générale -- Théâtre
Collection
Espace théâtre. Théâtre du XVIIIe siècle
ISBN
2-84705-100-7
978-2-84705-100-1
EANS
9782847051001
Date
Collation
52p. ; 13 x 21 cm ; épaisseur : 0.6 cm ; reliure : Broché
Pygmalion est la plus forte et la plus conséquente des innovations musicales de Rousseau : un mélodrame, où les soliloques du personnage sont séparés par de la musique orchestrale. Quatre ans après la création parisienne du Pygmalion, Guillemain ose mettre cette oeuvre exigeante à portée du théâtre de boulevard en imaginant son avatar burlesque. Dans sa parodie, il substitue Arlequin au légendaire sculpteur des Métamorphoses d'Ovide dont s'était inspiré Rousseau. Tandis que Pygmalion sombre dans la folie en devenant amoureux de sa resplendissante statue Galatée, celle qui inspire l'amour à Arlequin n'est qu'une poupée, tirée d'une vieille armoire du fond de sa boutique, qui occasionne les minauderies les plus comiques. En rapprochant ces deux oeuvres soeurs, Pauline Beaucé, à qui on doit la redécouverte d'Arlequin marchand de poupées ou le Pygmalion moderne, confronte niveaux populaire et classique de la langue musico-théâtrale, dans la grande tradition parodique, pratique caractéristique du spectacle musical populaire parisien au XVIIIe siècle. Claude Dauphin, musicologue
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