Auteur au Collège 2019 : Jean-Luc Garréra
Présentation de l'auteur
C’est le crayon à la main que cet amoureux du « Gros-nez » franco-belge commencera à harceler les éditeurs. Jean-Luc Garréra collaborera pêle-mêle avec des journaux pourtant honorables comme Mikado, Mickey, Spirou, Wanted Komiks, et se spécialisera dans les magazines divers. Viendra la rencontre avec le maître Raoul Cauvin, (Tuniques Bleues, Cédric, etc...), qui le gratifiera de ses conseils avisés jusqu’à ce qu’il vole de ses propres ailes. Il ne manque jamais de le remercier. La fibre du scénario prend le dessus. Depuis toujours, il rêve secrètement de ne plus faire que ça. Dessinateur pour le magazine musical « Guitar Part », il anime, en plus des illustrations de rubriques, la BD rock du mag. De là à dire que c’est un amoureux de l’instrument, il n’y a qu’un pas, puisque de toute logique, il joue de la... batterie ! (Mais un peu de guitare aussi quand même). Depuis 2005, il sévit comme scénariste aux éditions Bamboo sur la série « Les Vélomaniacs ». Même le grand champion Richard VIRENQUE vient rejoindre l’aventure ! Ce même éditeur lui confie la co-scénarisation d’une de ces séries « Les Musicos » dessinée par Michel Janvier et un « Rock en Vrac » est sorti en Juin 2011 aux mêmes éditions Bamboo... Même processus avec « Zapping Generation » dessinée par Serge Ernst (Clin d’œil, William Lapoire, etc...) aux éditions Dupuis et publié dans le Journal de SPIROU.
Le mythique journal Pif Gadget l’a compté dans ses rangs comme scénariste. Aux Éditions Hugo BD naîtra la série « Ève’s Angels », dont le tome 1, « La Revanche des Blondes » a beaucoup fait parler avec la très belle Ève ANGÉLI comme marraine. Toujours chez Hugo BD, c’est le grand Olympique de Marseille qui lui confie le dessin d’une saga à son nom. « OM Droit au But »
Son bilan de l'atelier
"Au risque de me répéter, cette version d’intervention en plusieurs séances me plait énormément car elle permet de développer plus profondément le sujet de la BD.
Les traditionnelles séances sur une demi ou une journée pleine permettent de partager, de parler du métier, de faire participer un peu les enfants, mais sur un atelier planifié ainsi, on peut faire le tour des étapes importantes et mieux les développer.
C’est donc ce que nous avons fait au mieux. Dans les grandes lignes, nous avons vu comment chercher des idées en faisant des groupes de réflexions.
Une fois les précieuses idées couchées sur le papier, nous avons développé le scénario, défini le nombre de pages.
Puis, nous avons découpé ce scénario sous forme de Story-board.
Puis la redoutable étape du crayonné et de l’encrage.
Ensuite, pour rester dans le processus de travail habituel, j’ai amené chez moi les pages que j’ai scannées, et imprimées au format d’impression.
Les élèves ont pu donc réaliser la couleur comme un coloriste professionnel sur le format d’impression.
J’ai passé un super moment, j’espère qu’il en a été pareil pour les enfants et leur professeur Je pense qu’on ne s’est pas trop ennuyé, et qu’on a pas mal rigolé pour l’occasion. De plus, le fait que ce soit le collège de mon village a facilité le rapprochement, certains enfants étant étonnés que le dessinateur d’une BD qu’ils lisent habituellement habite leur village.
Bref, que du bonheur...
À refaire, quand vous voulez !"
Jean-Luc Garréra